Wolfgang Amadeus Mozart Biographie Et Œuvres
Mozart n’eut pas de croix, ce qui a choqué à l’époque les admirateurs du compositeur. Des analyses ADN récentes n’ont pas pu authentifier le crâne comme étant celui de Mozart. Il est établi que devant l’inaction de la veuve de Mozart, plusieurs personnes ont ensuite cherché à retrouver ses restes dans le cimetière, en vain, les fosses communes étant régulièrement remaniées pour accueillir de nouveaux corps. À Paris, Mozart espère trouver de l’aide auprès de Friedrich Melchior Grimm, qui s’était occupé de sa tournée lorsqu’il avait sept ans, mais sans succès ; l’homme de lettres lui reprochant « un manque de savoir-faire pour se mettre en valeur ». Mozart ne trouve pas non plus de poste qui lui convienne, et a même du mal à se faire payer ses leçons d’un noble qui le traite avec condescendance ; comportement des nobles en général qui marquera Mozart.lien
- La légende, reprise dans le movie Amadeus de Miloš Forman (film inspiré du célèbre ouvrage sur Mozart de Hildesheimer) qui veut que Mozart ait composé ce Requiem en prémonition de sa mort prochaine relève plus de l’imagerie romantique que de la réalité.
- 620, qui serait une transcription de l’initiation à la franc-maçonnerie avec ses épreuves, son maître de cérémonie, la répétition de thèmes avec trois notes et une musique évoquant l’idéal maçonnique.
- Il reçoit alors du directeur du théâtre de Prague, ville qui lui a fait fête, la commande d’un opéra pour la saison suivante.
- Ce dernier ne semble pas apprécier Mozart, qui perd sa scenario, puis les faveurs de la noblesse, sans doute à cause du procès pour dettes intenté par le prince Lichnowsky à l’problem d’un voyage effectué en commun.
La création, le 29 janvier 1781, de Idomeneo, re di Creta (Idoménée, roi de Crète), un opera seria dans la custom de Gluck, est accueillie très favorablement par le public. Entre 1762 et 1766, le jeune Mozart entreprend le Grand Tour lors d’un lengthy périple musical avec son père, employé par le prince-archevêque Sigismond de Schrattenbach, ainsi qu’avec sa sœur aînée Maria Anna, qu’il appelle Nannerl. Débute ensuite une période d’environ deux ans et demi qui est sans doute la plus lively et la plus heureuse de la carrière viennoise de Mozart. Dans sa correspondance, Mozart se dit allemand, dans un sens général et non un sens administratif, l’ensemble politique du Saint-Empire romain germanique ne donnant aucune postérité étatique[52]. Comme Trèves, Cologne ou Mayence, Salzbourg est une principauté ecclésiastique du Saint-Empire, sous l’autorité d’un prince-archevêque, et rattachée au Cercle de Bavière. Elle est alors une petite ville ( habitants), sur un des itinéraires joignant l’Empire et l’Italie, et tout entière centrée avec ses familles nobles, ses bourgeois, ses petits fonctionnaires et ses artisans sur la cour du prince-archevêque.
Principales Œuvres De Mozart
Le jeune Mozart finit par quitter Salzbourg pour se chercher un autre poste, c’est à ce second qu’il tombera amoureux de la jeune cantatrice Aloysia Weber provoquant la colère de son père ( lui enjoignant de penser à sa carrière) qui l’envoie à Paris avec sa mère. Il ne trouva pas davantage de poste dans une France en crise, contracta des dettes et comble de malheur sa mère tomba malade et mourut. Matériellement, son voyage s’est soldé par un échec, mais il en est revenu très mûri sur le plan artistique et humain. En juin 1763, ayant obtenu un congé de son employeur, le prince-archevêque de Salzbourg, Léopold part avec sa femme, son fils et sa fille pour une grande tournée européenne (Allemagne, Bruxelles Paris, Londres, Hollande, Paris), qui durera jusqu’en novembre 1766. L’année 1768 est passée pour l’essentiel à Vienne, où Mozart compose l’opéra-bouffe La Finta semplice et le singspiel Bastien et Bastienne. De 1769 à 1773, Mozart et son père effectuent trois séjours en Italie, patrie de l’opéra, où est composé Ludo Sila (Milan, 1772).
Mais le portrait de qualité le plus ressemblant est un portrait en miniature réalisé par Dora Stock le 16 ou le 17 avril 1789 lors d’un séjour de Mozart à Dresde. D’une grande finesse, il est dessiné selon la technique de la carta tinta sur un carton préparé de couleur ivoire. Le format ovale réduit (76 × 60 mm) et le portrait de profil sont courants dans les portraits en miniature de la fin du XVIIIe siècle. Ce portrait de 1789 est considéré comme le dernier portrait connu de Mozart réalisé d’après le modèle vivant. En 1791, Emanuel Schikaneder, franc-maçon comme lui, mais d’une autre loge, directeur d’un petit théâtre populaire de la banlieue de Vienne, le Freihaustheater auf der Wieden, sollicite sa participation à un opéra populaire en allemand.
Il en écrit le livret, et Mozart écrit la musique de son avant-dernier opéra, Die Zauberflöte (La Flûte enchantée). En novembre 1780, le prince-archevêque ne peut refuser à son domestique la commande d’un opéra par l’électeur de Bavière pour le prochain carnaval. Mozart se rend à Munich, comme son contrat l’y autorise, pour quatre mois de travail intense.
Don Giovanni est créé au théâtre des États de Prague le 28 octobre 1787 avec un grand succès, mais qui ne se confirmera cependant pas à Vienne. Mozart note Don Giovanni comme un opéra buffa, sans doute en raison du style d’opéra, dans son catalogue[20], mais cet opéra sera publié et produit comme dramma giocoso, mêlant le comique et le tragique. Jusqu’en 1785, il bénéficie d’une situation financière assez florissante avec des revenus annuels estimés, selon les années, entre 2000 et 6000 florins.
D’autres musiciens que lui ont eu droit en effet à un traitement différent pour leurs obsèques, y compris avant 1791. Robbins Landon a recherché les raisons pour lesquelles Mozart n’avait pas été accepté par la société de Vienne, voire rejeté ; peut-être, dit-il, parce qu’il affichait ostensiblement son appartenance aux loges, alors qu’après 1789, le point de vue de l’aristocratie change à cet égard. Mozart, affaibli par la maladie et les privations, doit, en outre, faire face à une surcharge de travail, automobile il a reçu (début août) la commande d’un opéra (La Clemenza di Tito, KV. 621) pour le couronnement du roi de Bohême Léopold II, qu’il doit composer[20] en trois semaines. C’est cependant moins au génie en herbe qu’au virtuose que sa famille prend garde. Léopold a envie de faire connaître cet élève hors de pair et son maître, le prince-archevêque, autorisera des tournées qui feront honneur à sa cour.
La drive et la grâce, la puissance et l’émotion, le pathétique, l’humour, l’élégance la plus exquise sont réunis dans son œuvre pour faire de Mozart le compositeur le plus accompli de sa génération avec Haydn. Après la mort de son protecteur, l’empereur Joseph II, Léopold II lui succède. Ce dernier ne semble pas apprécier Mozart, qui perd sa state of affairs, puis les faveurs de la noblesse, sans doute à cause du procès pour dettes intenté par le prince Lichnowsky à l’problem d’un voyage effectué en commun. Désormais débarrassé de l’autorité de son employeur mais aussi de la tutelle de son père, Mozart a gagné sa liberté. Mais il doit se faire connaître à Vienne et gagner sa vie au jour le jour en donnant des live shows, des leçons, en publiant des partitions et en composant.
Dans son livre Les Confessions de Constanze Mozart, la romancière Isabelle Duquesnoy décrit Mozart comme blond (il a cessé de porter des perruques dès son arrivée à Vienne), aux yeux bleus, le regard doux, myope, gaucher et affublé d’une malformation congénitale à l’oreille. Sa femme sera accusée d’adultère, notamment avec un élève de Mozart (Süssmayer), qui l’accompagne en cure à Baden durant une grossesse difficile ; les rumeurs cesseront lorsque l’enfant (Franz Xaver Wolfgang Mozart) naîtra, porteur de cette même malformation. Un service commémoratif a lieu à Prague le 14 décembre, cette fois devant des milliers de personnes. Emanuel Schikaneder en organise un préalablement le 10 décembre 1791 à Vienne, au cours duquel le début du Requiem (Introït et Kyrie) pourrait avoir été chanté, la partie composée par Mozart lui-même[41]. La légende, reprise dans le movie Amadeus de Miloš Forman (film inspiré du célèbre ouvrage sur Mozart de Hildesheimer) qui veut que Mozart ait composé ce Requiem en prémonition de sa mort prochaine relève plus de l’imagerie romantique que de la réalité.
Tournée Européenne Et Retour À Salzbourg
Même son aîné, Haydn, ami et admirateur de Mozart, en subit l’influence dans ses dernières symphonies et messes, et dans ses deux oratorios. Ce sera Die Entführung aus dem Serail (L’Enlèvement au sérail), en langue allemande, qui incitera Gluck, compositeur et directeur des live shows publics à Vienne, à féliciter Mozart et sera l’opéra de Mozart le plus joué à Vienne. Le jeune musicien émerveille les cours et les souverains, les dilettantes et les curieux.
À Bologne, le père Martini, érudit illustre, l’initie au vieux style sévère et le fait recevoir à l’Académie philharmonique qui n’admet en principe que des membres âgés de plus de vingt ans. Mozart a alors quatorze ans et c’est la dernière haute distinction qu’il recevra de sa vie. Mozart est un petit garçon émotif et tendre, joignant la plus attentive docilité à une spontanéité primesautière, avide de tout apprendre (les mathématiques) et racontant des histoires avec une creativeness débordante.
Le prince-archevêque Colloredo a daigné le reprendre à son service pour 450 florins par an. À son ancien poste de Konzertmeister, le contrat ajoute la fonction d’organiste à l’église, à la chapelle et à la cour, la formation des enfants de chœur et la composition de toute musique religieuse ou profane demandée par le prince. Le jeune Mozart qui a parcouru l’Europe n’a plus d’autre horizon que Salzbourg.
Il reçoit des gratifications pour les dédicaces de ses œuvres à des mécènes et la somme forfaitaire de 500 florins pour chaque nouvel opéra dont il peut exploiter le succès en réalisant des arrangements de certains airs pour divers instruments. Le 7 décembre 1787, Joseph II, satisfait de Mozart, le nomme musicien de la chambre impériale et royale avec un traitement confortable de 800 florins par an. Mozart tentera en useless d’obtenir le poste de Konzertmeister impérial, la fonction occupée par Gluck. À ce traitement, Mozart ajoute ses cours privés donnés à la noblesse ou à la bourgeoisie de Vienne, le fruit des concert events par souscription, qu’il organise et qu’il dirige et des gratifications pour chacun de ses opéras. Des opéras qui ne connaissent pas un grand succès selon Robbins Landon, la Cour et le public préférant l’opéra napolitain de Paisiello et Martin y Soler notamment, bien qu’il s’encourage de ce fashion dans la trilogie, mais à sa manière.
Malgré sa rivalité,( il n’existe aucune preuve qu’il fut responsable de sa mort, comme le suggère Milos Forman dans son très beau film « Amadeus ») Antonio Salieri, fut l’une des rares personnes présente à l’enterrement de Mozart automotive il avait, de même que Haydn, reconnu son génie musical. L’Autriche considère Mozart comme l’un de ses enfants les plus illustres[n 8] bien qu’historiquement il soit né dans la principauté ecclésiastique de Salzbourg incluse alors dans le cercle de Bavière et non dans le cercle d’Autriche. En effet, Salzbourg ne devient autrichienne qu’en 1805 lors des guerres napoléoniennes. Mozart a fait la connaissance de la troisième fille de madame Weber, Constance, et décide de l’épouser, sans attendre le consentement écrit de son père qui en sera furieux. Le mariage est célébré à Vienne le 4 août 1782 à la cathédrale Saint-Étienne. La démission écrite de Mozart ne parviendra jamais à Colloredo, pas plus que celui-ci ne congédiera officiellement Mozart.
En 1784 Mozart entre dans la Franc-maçonnerie pour laquelle il écrira plusieurs pièces dont la « Musique funèbre maçonnique » et la « flûte enchantée » qui est une véritable description de l’initiation à la Franc-maçonnerie. Libéré des contraintes familiales et de celles de ses employeurs il peut donner libre court docket à son immense et prolifique talent Il compose de nombreuses œuvres qui lui feront connaître un grand succès (sonates, symphonies, concertos, opéras, pièces de musique sacrée, sérénades). Son opéra Don Giovanni sera, à la suite du décès de son père en 1787, empreint d’une forte intensité dramatique. Dans les premiers temps de son set up à Vienne, tout semble favorable à Mozart.
Mozart naît le 27 janvier 1756 à 8 heures du soir au numéro 9 de la Getreidegasse à Salzbourg[3]. Il est le fils de Léopold Mozart, musicien, compositeur et pédagogue originaire d’Augsbourg, ville libre d’Empire, qui occupe alors la fonction de vice-maître de chapelle à la cour du prince-archevêque de Salzbourg, et d’Anna Maria Pertl, sa femme[4], fille d’un fonctionnaire de la cour de Salzbourg. Selon le témoignage de ses contemporains, il est, au piano comme au violon, un virtuose. Il écrit dans tous les genres musicaux de son époque et excelle dans chacun d’eux. Il est reconnu qu’il porte à un point de perfection le concerto, la symphonie et la sonate, et qu’il est l’un des plus grands maîtres de l’opéra. Perpétuellement endetté automotive la famille dépense sans compter et mène grand practice de vie, souvent malade, accablé de travail, Mozart s’épuise.
De Retour Au Service Du Prince-archevêque Colloredo (1779-
Il faut ajouter pour mieux comprendre la state of affairs de la fin de vie de Mozart qu’il ne connut pas le grand succès de son vivant. Joseph II appréciait Mozart, mais toutefois préférait, comme le public, les Italiens. À la différence de Mozart, Gluck bénéficia en 1787 d’obsèques solennelles et d’un enterrement dans une belle tombe avec une pierre distinctive à son nom, le tout Vienne musical étant présent. À Salzbourg, Léopold Mozart, père de Wolfgang, et Michael Haydn, frère du grand Haydn et ami de Mozart, ont bénéficié d’obsèques plus relevées avec tombe individuelle et cortège officiel. On peut donc s’interroger sur la personnalité de Mozart et son probable rejet par l’aristocratie comme le fait le musicologue Robbins Landon au XXe siècle.
Dans la capitale autrichienne, Mozart est reçu par plusieurs familles de la haute société, donne des leçons et se taille de francs succès comme pianiste. Son opéra allemand l’Enlèvement au sérail est créé en 1782, tandis qu’il mène à bien les trois premiers des dix-sept grands concertos pour piano de ses années viennoises. De juillet à octobre 1783, il séjourne pour la dernière fois à Salzbourg, où est entendue sa solennelle Messe en ut mineur, restée inachevée. De septembre 1777 à janvier 1779, Mozart visite Munich, Augsbourg, Mannheim et Paris en quête d’une scenario.
Œuvres Majeures
Elle est inhumée à Paris après une messe à l’église Saint-Eustache, en présence de son fils qui signe le registre paroissial de cette église[n 3]. Le jeune Mozart démontre ses qualités exceptionnelles de virtuose, non seulement au clavecin, et plus tard au pianoforte, mais aussi au violon et à l’orgue. Son nom est passé dans le langage courant comme synonyme de talent, sinon de génie précoce[2].
À partir de 1786, il ne parvient pas à maintenir ses succès de pianiste à la mode et la composition d’opéras ne parvient pas à compenser ce manque à gagner. Probablement joueur, isolé en raison de son caractère difficile, « demeuré enfant » selon sa sœur Nannerl, Mozart est lourdement endetté. Le 9 novembre 1791, peu avant sa mort, il est condamné par le tribunal de Basse-Autriche (Landrechte) à rembourser 1435 florins avec mise sous séquestre de ses biens, au prince Karl von Lichnowsky qui lui a intenté un procès pour dettes à l’problem d’un voyage effectué en commun à Berlin en 1789.
Il est reçu de façon très bienveillante par un sure nombre de mécènes nobles et par le public bourgeois des amateurs de musique. Dans les palais et les concerts publics qu’il organise à son bénéfice, il joue ses concertos, improvise au clavier et fait entendre ses symphonies. Il donne des leçons de piano et de composition, et reçoit chaque jour trois ou quatre élèves fortunés qui peuvent chacun lui rapporter 400 à 500 florins par an. Il vend à des éditeurs des sonates, de la musique de chambre, des quatuors.
Mozart met en musique le livret de Lorenzo da Ponte, et la première de Le nozze di Figaro (Les Noces de Figaro) a lieu le 1er mai 1786 à Vienne. Son succès n’empêche pas son retrait rapide de l’affiche, l’œuvre mécontentant la noblesse viennoise. Pétri des idées des Lumières, Mozart entre le 14 décembre 1784 en franc-maçonnerie dans la loge Zur Wohltätigkeit (la Bienfaisance), et accède au grade de maître, le thirteen janvier 1785[18]. 620, qui serait une transcription de l’initiation à la franc-maçonnerie avec ses épreuves, son maître de cérémonie, la répétition de thèmes avec trois notes et une musique évoquant l’idéal maçonnique. Sur le trajet de son retour, il passe par Munich, où vit la famille Weber et où il apprend qu’Aloysia aime un autre homme. Après cette suite de déconvenues professionnelles et sentimentales, il arrive la mort dans l’âme à Salzbourg le 19 janvier 1779 et doit rentrer dans le rang.
Ce qui marque la séparation définitive, ce sera le célèbre coup de pied que Mozart recevra, le 2 juin à la maison de l’Ordre teutonique à Vienne, de la part d’un intendant de la cour, le comte d’Arco. S’il a été un échec professionnel, ce voyage a grandement contribué à la maturation artistique et humaine du jeune Mozart. C’est également à Mannheim qu’il tombe éperdument amoureux de la cantatrice Aloysia Weber, ce qui suscite la colère de son père, qui lui demande de ne pas oublier sa carrière. Couvert de dettes, Mozart comprend qu’il doit reprendre ses démarches pour trouver un poste et half pour Paris au mois de mars 1778. Wolfgang se fera appeler généralement « Wolfgang Amadè Mozart », mais s’amuse tout au long de sa vie à déguiser et à déformer ses différents noms en de Mozartini, Gangflow (Wolfgang à l’envers), Trazom, and so forth.[7]. Mais les signatures de sa correspondance ne comportent jamais le prénom Amadeus, qui ne sera employé qu’après sa mort.